Le patrimoine de la commune de Saint-Genouph

L’Église

La première église de Saint Genouph, probablement à une seule nef, fut édifiée à l’époque romane.

Reprise au 16 ème siècle, elle comprenait alors deux nefs, dont l’une dédiée à saint Roch.

En 1899, une nouvelle église fut reconstruite par l’architecte GUERIN sur les fondations de l’ancienne devenue très vétuste et trop vulnérable lors des crues (située plus haut que le précédent édifice elle résista à la grande crue de 1910.) 

A l’extérieur , le chevet de l’église est orné de têtes grimaçantes appelées aussi modillons, d’où le nom donné à la ruelle passant en dessous « Rue des grimaces »

La décoration intérieure fut l’œuvre de l’Abbé BLAIVE à qui l’on doit plusieurs vitraux singuliers, les couronnements des pilastres, ainsi que le bas relief en bois au dessus de la grande porte sur lequel Saint-Roch est représenté d’une façon très personnelle

Ce vitrail représente la « femme à cinq genoux », femme échevelée entourée de cinq jambes nues. Cette représentation est un jeu de mot sur le nom de la localité et du saint patron.

  Les modillons coté « Rue des Grimaces ».

Au dessus de la grande porte, le tympan est orné d’un bas relief sur bois.

Les demeures remarquables

Au bord du Cher, le manoir du Morier présente une belle entrée légèrement en contrebas de la levée: elle est encadrée de 2 minces tourelles coiffées de 2 petits cônes couverts de tuiles; la porte charretière est doublée d’un guichet pour piétons. 

Un logis bourgeois  datant du 17ème siècle au hameau de Marsay.

Le Girouet en bord de Loire

L’ancrage du girouet dans l’histoire des gens de Loire a amené à le retenir comme symbole de l’appartenance des villes et villages ligériens au Val de Loire patrimoine mondial de l’UNESCO

Chaque commune inscrite dispose de son girouet personnalisé dans sa partie centrale.

Le héron cendré et un poisson sont représentés sur le girouet de Saint-Genouph

La passe à poisson sur le Cher

Construite dans les années 2000, la passe à poissons au niveau du Grand Moulin permet la migration de poissons tels que l’alose,  la lamproie et l’anguille.

Le Cher est classé rivière à migrateurs depuis 2002